Le Gouverneur de Dakar Al Hassan Sall a réuni mercredi le Comité régional de suivi et de coordination des activités de dévoiement de réseau et de libération d’emprises dans le cadre des grands chantiers de l’Etat concernant le projet du Port de Ndayane. Le Gouverneur avait à ses côtés le Directeur Général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédikh Bèye et son staff et tous les services techniques de l’Etat (Impôts et domaines, Cadastre, Sones, ADIE, Sonatel, APIX, Urbanisme, Environnement, Descos, Ageroute, Eaux et Forêts, Préfet de Rufisque), les élus locaux notamment le maire de Yenne.
L’exposé du projet a été fait par Meissa Mbaye, conseiller technique du Directeur Général du Port de Dakar, par ailleurs, responsable en charge du suivi du Projet du port de Ndayane. L’exposé a permis la mise à niveau informationnelle de tous les services techniques de l’Etat, mais aussi des élus locaux. Chaque service technique de l’Etat a pris la parole pour exposer ses préoccupations qui doivent être prises en charge dans une approche globale et cohérente pour éviter tout écueil dans le démarrage du projet prévu en janvier 2022.
Le port a besoin à l’orée de janvier 2022 de 300 hectares libérés pour les premiers travaux du Terminal à conteneurs co-contractualisé avec DP Word SA.
Les décisions du Gouverneur de Dakar
Après une large concertation de tous les services techniques de l’Etat et la position des élus locaux, le Gouverneur de Dakar Al Hassan Sall a pris les mesures suivantes :
1- VOIRIES : Arriver à une mutualisation et une harmonisation de tous les projets des services techniques de l’Etat dans la zone y compris la définition d’un Plan global cohérent sous la férule de l’AGEROUTE.
2- FONCIER : Faire l’état des lieux des occupations foncières et surtout des limites précises des collectivités locales impactées. L’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), les élus locaux, les préfets de la zone seront à cet effet impliqués.
3- IMPENSES : Démarrer les opérations de recensement des impenses et leur évaluation. Le cadastre est appelé à accompagner ce processus, ainsi que les préfets des zones impactées. Un délai de 45 jours est donné pour la détermination des impenses, puis leur libération
4- POINTS FOCAUX : Désigner au niveau de chaque service technique de l’Etat, un point focal pour une gestion concertée du dossier.