POPONGUINE INFO – PLAIDOYER
MME NDIAYE FLORENCE MARIE SARR, SAGE FEMME D’ETAT DE CLASSE EXCEPTIONNELLE, COORDONNATRICE SANTE DE LA REPRODUCTION DU DISTRICT SANITAIRE DE POPONGUINE
La femme est au début et à la fin de tout développement. Quand une femme meurt en donnant la vie, non seulement c’est une catastrophe humaine mais une catastrophe économique et un drame. Les enfants d’une même mère, d’un même père, qui n’auront pas la même éducation car distribués.
Les grossesses précoces, les grossesses tardives, les grossesses rapprochées, les grossesses nombreuses peuvent être évitées grâce à la planification familiale. Cette planification familiale nous permet de choisir le moment et le nombre d’enfant, elle permet aussi d’être libre pour aller travailler.
Des rêves brisés, la déperdition scolaire, des grossesses précoces ou non voulus, nous ont amener à aller dans les lycées, des cycles moyens pour faire connaître la santé de la reproduction des jeunes et à avoir une sexualité responsable.
Le cancer du col d l’utérus, premier cancer au Sénégal, peut être évité par la prévention en faisant le dépistage.
La santé communautaire est un levier pour assurer la santé pour tous et par tous. Le rôle des agents communautaire n’est plus à démontrer dans nos pays en voie d’émergence.
Pour avoir la santé, il faut l’engagement de tous, de la communauté, de nos gouvernants, des partenaires techniques et financiers, des ONG, des bonnes volontés, pour créer d’avantage de structures, pour relever les plateaux techniques, pour sauver des vies, car 90% de ces décès sont évitables.